ADIEU BARBARA !

ADIEU BARBARA !

« À la création du Roman des Romands, alors que nous n’étions que quelques-uns à lancer cette embarcation vers des mers et des rivages encore très improbables, tu nous avais contactée, et avais immédiatement proposée de faire partie de l’équipe de pilotage!
Nous ne nous étions jamais rencontrés, mais les allers-retours entre Bienne et Genève ne te faisaient pas peur… même après de longues journées, même quand tu arrivais avec ton joli ventre rond, prête à nous présenter Lucien, puis plus tard Martin.
Ton expérience de bibliothécaire d’abord, puis d’assistante à l’Institut Littéraire Suisse de Bienne nous ont énormément apporté : tu avais un sens de l’organisation évident, et un savoir-faire avec les auteurs qui ont collaboré au RdR.
À deux reprises, tu as proposé le site de la Haute Ecole comme lieu de rencontres et de discussions pour les grandes journées de débats – et grâce Marie Caffari et toi, nous y avons été reçus avec égards et grande sympathie.
Les enfants chéris ensuite, les projets de nouveau domicile, aussi, ont fait que Genève et nos séances devenaient une bien longue rallonge à tes journées – et tu as quitté le comité, mais es alors restée proche du RdR.
 » La vie est belle, à concurrence qu’elle est cruelle », dit la fille de Sainte Colombe, dans Tous les matins du Monde
Merci  merci d’avoir été si impliquée et de tout ce que tu as accompli pour la littérature.

Adieu, Barbara! Nous t’embrassons une dernière fois! »

Portait © Céline Ashtamkar-Furrer pour la Ligue vaudoise contre le cancer