Christian Lecomte

Journaliste né le 1er juillet 1957, Christian Lecomte a vécu six années à Sarajevo où il a couvert le siège de la capitale bosniaque pour les journaux français Ouest-France et Le Monde.  Puis il a été, de 1999 à 2005, correspondant pour Le Temps et la Radio suisse romande en Algérie.
Il a publié entre autre Sarajevo, ville captive chez Syros avec le photographe Jérôme Brézillon et un roman Le jour où j’ai tordu mon pied dans une étoile chez Desclée de Brouwer (prix spécial de l’UNICEF en 1998).
En 2010, Christian Leconte a publié aux éditions Zoé un roman illuminé par le soleil âpre et doux d’une Algérie livrée à ses démons et bercée par le spleen, L’Interdite d’Alger.
Il vit actuellement à Genève et travaille pour Le Temps.

Christian Lecomte a eu 17 ans en 1974.

livre(s) sélectionné(s)

édition 2020 – 2021

Cellule dormante

paru aux éditions Favre, 2019, 192 pages

Nissam n’est pas uniquement le djihadiste non encore passé à l’action que laisse deviner le titre du roman, « Cellule dormante » : c’est un gamin impulsif qui, pour défendre sa sœur, a tué un Roumi (chrétien) d’un coup de boule ayant provoqué un arrêt cardiaque.
On est en 2006, juste après le fameux coup de boule de Zidane à Materrazzi ; la cité où vit Nissam est sans pitié. Pour échapper aux poursuites, le gamin s’enfuit au pays – l’Algérie – où, de (mauvaises) rencontres en imprévus, il se retrouve embarqué dans le djihad et envoyé en Europe, « pour quelque chose de grand ». La suite ne sera pas celle qu’on attend.
Dans ce roman très documenté, Christian Lecomte, reporter en Algérie pendant 5 ans pour le quotidien Le Temps, suit les traces d’un gamin naïf et lucide entre 2006 et 2018. Ce roman servi par une écriture poétique et crue, par une langue fantaisiste et riche en néologismes donne de la folie du monde une vision impitoyable, mais non désespérée.

Geneviève Bridel Louvrier

les inédits

édition 2020 – 2021

So long Claudie...

1974 : nous voulions tant imiter nos aînés, être des insoumis. Mais la France venait d'envoyer au Palais de l’Élysée un certain Valéry Giscard d'Estaing...

Quand j'avais dix-sept ans