Le Gymnase de Morges à la découverte de l’Art

Le Gymnase de Morges à la découverte de l’Art

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À l’occasion de la 11e cérémonie qui avait couronné La bonne vie, le roman de Matthieu Mégevand  (aux éditions Flammarion), c’est la classe de M. François Dubuis, enseignant de français au Gymnase de Morges, qui a bénéficié de ce coup de pouce dû au hasard.
Nous nous permettons de retranscrire ci-dessous le compte-rendu de son expédition culturelle, de l’atelier d’Olivier Estoppey aux dévers de la triennale de sculptures Bex & Arts.

 » Le vendredi 25 septembre, nous sommes donc partis en car du gymnase de Morges à la mi-journée, pour rejoindre l’atelier d’Olivier Estoppey à Aigle. Olivier est un fantastique sculpteur vaudois, travailleur acharné du béton moulé et « idole » des multiples éditions de la triennale de sculptures Bex & Arts. Ses oeuvres ont, à chaque édition, convaincu les critiques et, tour de force, le public !

Il nous a accueilli-e-s avec sa modestie habituelle : dans son atelier, montrant ses innombrables dessins préparatoires, les essais effectués, ses carnets de réflexions et ses outils de travail. Il a expliqué les différentes phases de la création de ses sculptures et parlé un peu de ses sources d’inspiration. Il a bien entendu répondu aux questions des élèves ! Après une bonne heure, nous sommes toutes et tous parti-e-s pour Bex, en car toujours, qui nous a déposé-e-s à l’entrée du parc, nous faisant gagner un temps appréciable pour visiter l’expo.

En premier lieu, nous avons accompagné Olivier Estoppey jusqu’à sa proposition pour cette édition. Nous avons éprouvé le basculement qu’il recherchait en perdant l’équilibre au moment même où nous pénétrions dans la « boîte » qui enserrait sa sculpture. Les photos jointes montrent assez que le terrain exigeait un forte « gîte » pour tenir debout ! Olivier a encore présenté quelques aspects de son oeuvre et répondu à de nouvelles questions, puis il nous a laissé entamer la visite du parc et des autres oeuvres en compagnie d’une historienne de l’Art.

Nous avons donc suivi la visite prévue par cette dernière et écouté attentivement, du moins avons-nous tenté de le faire jusqu’au bout, les explications qu’elle nous a données concernant quelques-unes des oeuvres. C’était à la fois intéressant, surprenant, voire déroutant (comme souvent l’art moderne…) et un peu long, surtout sous une pluie qui ne nous a pas abandonné-e-s une seconde.
Les responsables de la buvette, prises de pitié, nous ont gratifié-e-s d’un thé chaud à prix cassé.

Le temps restant étant fort limité, j’ai dû restreindre le volet « écriture » que j’avais imaginé, dans l’optique d’une imitation parodique des textes de présentation des oeuvres (il y avait de quoi faire !) Nous avons rejoint le centre de Bex, retrouvé un car pour faire route vers Morges et la pizzeria du Tennis, où des tables de cinq nous attendaient pour terminer la journée dans une certaine convivialité.

Les élèves et moi avons énormément apprécié cette sortie, certain-e-s ont découvert qu’on pouvait observer une oeuvre d’un œil critique sans pour autant tomber en pâmoison, qu’il était possible de proposer une réflexion à partir d’un objet a priori moche et apparemment simple, et qu’il était intéressant de partager son point de vue sur tel ou tel thème (Industrie, pour cette édition) en s’appuyant sur la proposition d’un-e artiste.

Nous sommes donc très reconnaissant-e-s au RdR de nous avoir permis de réaliser cette expérience, même si nous n’en avons pas tiré de témoignage écrit, sonore, dessiné ou photographique particulier, faute de temps… et vu le temps ! Tout est donc dans nos mémoires ! «