AJAR – collectif littéraire

L’AJAR est un collectif fondé le 28 janvier 2012 par treize jeunes auteur-e-s de toute la Suisse romande, âgé-e-s pour la plupart de moins de trente ans. Son but est d’encourager et d’offrir une visibilité à la création littéraire de la nouvelle génération. Au travers de projets collectifs concrets, tels que lectures, rencontres et publications, ce collectif vise aussi à favoriser l’émulation entre ses membres, ainsi qu’une approche professionnelle de l’écriture.
L’AJAR crée des textes nouveaux pour la plupart des manifestations où elle se produit, selon des procédés d’écriture collective. Ses lectures publiques incluent également de courts textes individuels écrits par ses membres. La mise en voix se veut résolument dynamique et originale.
Du côté des publications, l’AJAR examine chaque opportunité de manière à intégrer la perspective collective qu’elle défend. Elle peut aussi choisir d’offrir à ses membres un espace libre où chacun, chacune donne cours à sa propre créativité.

Membres en activité en 2016 :
Arthur Brugger, Joanne Chassot, Guy Chevalley, Clémentine Glerum, Élodie Glerum, Julie Guinand, Nicolas Lambert, Julie Mayoraz, Sébastien Meier, Bruno Pellegrino, Manon Reith, Matthieu Ruf, Hugo Saint-Amant, Noémi Schaub, Lydia Schenk, Aude Seigne, Anne-Sophie Subilia, Daniel Vuataz, Fanny Wobmann, Vincent Yersin

Site de l’association

livre(s) sélectionné(s)

édition 2017-2018

Vivre près des tilleuls

paru aux éditions Flammarion, 128 pages, 2016

Cachée dans une pochette étiquetée « Factures », une liasse de feuillets qui n’était manifestement pas destinée à être lue, encore moins publiée, est découverte un beau jour par le dépositaire des archives d’une écrivaine romande tombée dans l’oubli, Esther Montandon. Celui-ci comprend bien vite qu’il s’agit en fait d’un « recueil d’impressions, de faits, de pensées et de souvenirs » organisé autour d’un événement central et traumatique : la mort accidentelle de Louise, la fille de l’auteur, à l’âge de trois ans.
Des moments d’attente heureuse lors de la grossesse, après des années d’essais infructueux, au retour du désir d’écrire suite à une longue période de profond abattement, en passant par l’évocation frontale de la perte ou encore par celle du fort tabou social pesant sur le décès d’un enfant, ce roman raconte avec une poésie à la fois grave et lucide une histoire poignante : le deuil d’une jeune mère. Avec Vivre près des Tilleuls, le collectif Ajar (Association de jeunes auteur-e-s romandes et romands) signe, à pas moins de 18 mains (à moins que ce ne soit 36), un récit qui, malgré le caractère hautement sensible des problématiques qu’il aborde, sonne juste, sans outrance pathétique ni fausse pudeur.

Eva Baehler

les inédits

édition 2017-2018

Et toi, tu faisais quoi à dix-sept ans ?

« On se posait en bandes sur la pelouse du Montreux Jazz et on s’emmerdait sec. »

Quand j'avais 17 ans