Aude Seigne
Née en 1985 à Genève (Suisse), Aude Seigne est titulaire d’un master en littérature française et d’un bachelor en civilisations mésopotamiennes de l’Université de Genève pour lequel elle a notamment effectué un séjour à Damas (Syrie) en 2008.
Elle a publié Chroniques de l’Occident nomade (éditions Paulette, 2011; réédition Zoé, 2011 puis 2013) qui lui a valu le Prix Nicolas Bouvier au festival Etonnants Voyageurs de Saint-Malo. Egalement sélectionnee pour le Roman des Romands 2011, elle a recu en 2012 une des bourses culturelles de la Fondation Leenaards pour son deuxième ouvrage, Les Neiges de Damas, paru aux éditions Zoé en 2015. La même année, elle a fait partie du Forum des 100.
Elle est membre du collectif AJAR et publie régulièrement dans des revues ou ouvrages collectifs.
Tiré de son site personnel
livre(s) sélectionné(s)
Edition 2011-2012
Chroniques de l'Occident nomade
paru aux Editions Zoé, 144 pages, 2011
C'est le genre de petit miracle qui permet de croire encore et toujours en la littérature de ce pays. Cette rencontre entre une jeune auteure et une (très) jeune maison d’édition lausannoise a abouti à ce texte épatant, tour à tour drôle, haletant, mélancolique… Dans Chroniques de l’Occident nomade, la Genevoise Aude Seigne ne se contente pas de raconter ses innombrables voyages.
Elle amorce des réflexions sur ses rencontres, sur les pays traversés, sur l’écriture, sur la littérature.
Aude Seigne cite Rimbaud, Bouvier, ou encore le Dictionnaire des idées reçues de Flaubert qu’elle rêve de réécrire. Ce qui n’est pas innocent : à chaque ligne, on sent son envie de dépasser les clichés. Avec le souci constant de la forme et le bon goût de ne pas prendre le lecteur pour un idiot : « J’ai envie d’écrire, j’ai l’intention de vous dire tout ce qui est dicible. Le reste, vous le déduirez. »
Loin de l’autocélébration du genre « je suis une baroudeuse, j’ai tout vu, tout connu », elle fouille son sujet au plus profond, d’une écriture alerte et fraîche. Un petit miracle, vraiment.
Eric Bulliard
les inédits
Les champs de maïs
« Je n'ai pas fait de choix décisif qui a tout bouleversé, mais au fond de moi, imperceptiblement, un mécanisme s'est mis en marche, une envie, des envies, une force de les réaliser. »