Collectif ; Alice Bottarelli, Marilou Rytz et Stéphanie Cadoret

Née en 1991, Alice Bottarelli est auteure, chercheuse en littérature et animatrice d’ateliers d’écriture. Après avoir obtenu un diplôme en lettres et en écriture artistique, elle a remporté le Prix Georges Nicole 2022 pour Les quatre sœurs Berger, son premier roman publié aux éditions de l’Aire la même année.

Stéphanie Cadoret est docteure en histoire du cinéma de l’université Paris-Nanterre (2022). Elle est réalisatrice d’animation et performeuse audiovisuelle,  est diplômée de l’École des arts décoratifs de Strasbourg, de l’École des métiers du cinéma d’animation d’Angoulême et de l’École européenne supérieure de l’image d’Angoulême et de Poitiers.

Marilou Ritz a terminé un Bachelor en Création Littéraire en juin 2018 et un Bachelor en Travail Social en juin 2022. Depuis, elle navigue entre accompagnementes de nuit comme de jour dans des institutions sociales, spectacles (à la plume, sur scène ou dans l’ombre), secrétariat et membre du jury pour le PIJA (Prix Interrégional Jeunes Auteur.e.s), nettoyage de salles d’accouchements et du Théâtre du Jorat, lecture, relectures et mentorat, animation d’atelier d’écriture pour des jeunes, des moins jeunes et les détenues de la Tuilière. Elle fait partie de l’équipage Particules, un collectif littéraire romand et multiplie les projets interdisciplinaires avec différents auteurices, acteurices et metteureuses en scène.

 

livre(s) sélectionné(s)

édition 2025-2026

Voyage du Nautiscaphe et de sa cheminée dans la fosse des Nouvelles Hébrides

paru aux éd. Presses Inverses

Avec Le Voyage du Nautiscaphe et de sa cheminée dans la fosse des Nouvelles Hébrides, Marilou Rytz, Alice Bottarelli et Séphanie Cadoret présentent un merveilleux livre d’aventure, qui est aussi la merveilleuse aventure d’une écriture à trois, puisque le texte a été composé à six mains, et qu’il est complété par les très belles et très diverses illustrations de l’une des trois autrices, Stéphanie Cadoret.
La joie de la lecture débute dès que l’on saisit le volume et que l’on caresse sa belle couverture marine non plastifiée, dont le graphisme rappelle tout en les inversant celles des Voyages extraordinaires de Jules Verne. Le périple se distingue par la diversité de ses tons, par la liberté de son imagination et la vivacité qui caractérise chacune de ses phrases.
Tenant du pastiche, marqué par une constante ironie ou un constant humour, multipliant les clins d’œil malicieux vers d’autres récits de découvertes, il entraîne vers un voyage pluriel, au fond des mers et de l’imaginaire. Le roman ne cesse de se déployer comme un caléidoscope tournoyant entre les journaux de bords de ses différents narrateurs, scientifiques, explorateurs ou voyageurs amateurs.
Au fond de la fosse, il s’ouvre sur une ville et un peuple inconnu, inventeurs entre autres du four à lucidienne.

Patrick Suter, membre du comité de lecture

les inédits