
David Bosc
Né en 1973 à Carcassonne. A vécu à Paris, Varsovie et Sienne avant de s’établir à Lausanne où il travaille pour les éditions Noir sur Blanc. Entre autres distinctions, il a obtenu le Prix Suisse de littérature 2014 pour son roman La claire fontaine.
Autres ouvrages parus : Milo et Sang lié aux éditions Allia.
livre(s) sélectionné(s)
La claire fontaine
paru aux éditions Verdier, 128 p., 2013
Ce livre n’est pas une biographie. Ni un essai sur la peinture. Pas un récit sur l’exil. Ou sur le paysage lémanique. Il ne traite pas de la mort qui approche. Ou du goût de la vie. La claire fontaine, c’est tout cela autrement. Le portrait d’un artiste et d’une nature, celle du lieu, celle de l’homme. En moins d’une centaine de pages, Daniel Bosc parvient à raconter et rencontrer Courbet, quittant la
France pour passer ses dernières années en Suisse. L’auteur peint en mots l’exil, le port de La Tour-de- Peilz, ses vagues, et ce Courbet qui bouffe et boit la vie. Jusqu’à la mort.
David Bosc parvient à réunir concision et truculence, poésie et orgie pour une élégance charnelle. Celle de Courbet, celle de ce coin de pays. « Courbet plongeait son visage dans la nature, les yeux, les lèvres, le nez, les deux mains, au risque de s’égarer, peut-être, au risque surtout d’être ébloui, ravi, soulevé, délivré de lui-même, arraché à son isolement de créature et projeté, dispersé, incorporé au Grand Tout ».
Valérie Meylan
les inédits
Eloge de la faim
« Il n’empêche que ma mère, lorsqu’il m’arrive de lui parler de celui que j’étais à dix-sept
ans, de ce que faisait et vivait ce garçon qu’elle connaissait et ne connaissait pas, elle pleure. »