
Eric Masserey
Éric Masserey est né en Valais, où il séjourne souvent. Après des études de médecine, il vit et travaille aujourd’hui dans le canton de Vaud.
il a, notamment, obtenu le Prix des Auditeurs de la RTS 2011 pour son roman Le Retour aux Indes.
Ses livres parlent d’appartenances, d’histoires issues de généalogies lointaines, de ces liens que l’on cherche quand les événements nous isolent de tout, de corps qui vont comme ils peuvent et d’amours qui sont peut-être en route, de routes qui vendent chèrement les libertés espérées, de livres qui comblent l’oubli, et de ces esprits curieux qui vont où ils veulent.
livre(s) sélectionné(s)
Edition 2011-2012
Le Retour aux Indes
paru chez Bernard Campiche Editeur, 264 pages, 2011
Au début, on craint de se perdre, entre repères chronologiques, prologue, mystérieuse lettre trouvée… Mais cette première impression de fouillis ne dure guère: par le récit d’un extraordinaire voyage, Eric Masserey trace un portrait saisissant de l’Europe du XVIe siècle. Le siècle d'or, avec toute son effervescence.
Salonique, Chios, l’Italie, la France, l’Espagne, le Portugal : Vasco Iseu de Castelo Branco traverse les pays et ses souvenirs d’enfance, d’abord avec sa fille, puis seul. Il rencontre savants et poètes, dans un monde de bouleversements, de découvertes scientifiques, de maladies, aussi.
Médecin dans le canton de Vaud, Eric Masserey s’appuie sur une érudition tranquille : de ses multiples recherches et voyages, il a eu l'élégance de ne garder que la crème, de ne pas noyer le lecteur sous les références et l’esbroufe. Dans une langue ample et classique, il réussit là un roman solide, plein de vie et d'extravagances, à l'image de son titre complet : Le retour aux Indes, que fit Vasco Iseu de Castelo Branco entre 1568 et 1572, depuis Chios en mer Egée jusqu’à Salamanque, par bateaux, caravanes muletières et à pied.
Eric Bulliard
les inédits
Kéa est un nom d’oiseau, d’île et de fille
« J’ai dix-sept ans en Nouvelle-Zélande. Je transporte mon monde dans un sac, des livres qui n’aiment pas l’eau et que je laisse dans les cabanes du chemin à mesure que je les termine. »